Bon nombre d’immigrants au Canada en âge de travailler se sont inscrits à des programmes d’études postsecondaires après leur arrivée afin de mettre à jour leurs diplômes d’études ou d’améliorer leurs perspectives d’emploi. Dans l’ensemble, 28% des immigrants admis de 2002 à 2005 (en âge de travailler, de 25 à 54 ans) se sont inscrits à des programmes d’études postsecondaires dans une école canadienne au cours des sept premières années suivant leur admission au Canada.
Ceux qui ont été admis au Canada comme réfugiés étaient moins susceptible à suivre des études postsecondaires au cours des sept premières années suivant leur admission que les immigrants d’autres catégories d’admission, notamment les immigrants économiques ou ceux parrainés par leur famille. Plus précisément, 19 % des réfugiés parrainés par le gouvernement et 20 % des réfugiés parrainés par le secteur privé ont déclaré étudier. Même si presque tous les immigrants économiques avaient déjà des qualifications postsecondaires avant leur admission au Canada, 42 % ont déclaré être retournés aux études au cours des sept années suivant leur admission. Parmi les immigrants parrainés par leur famille, 21 % ont déclaré avoir fait un retour aux études.
Lorsque les réfugiés fréquentent des établissements d’enseignement postsecondaire au Canada, que ce soit pour mettre à niveau leurs compétences ou acquérir de nouveaux diplômes, ils ont tendance à attendre plus longtemps avant de s’inscrire que les immigrants appartenant à d’autres catégories d’admission. Parmi les réfugiés s’étant inscrits à des programmes d’études postsecondaires, 19 % des réfugiés parrainés par le gouvernement et 28 % des réfugiés parrainés par le secteur privé avaient commencé leurs études au Canada au cours de l’année civile de leur admission ou de l’année suivante, par rapport à 43 % des immigrants économiques et à 36 % des immigrants parrainés par leur famille.




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