Pour s’imposer dans le monde post-Covid, les entreprises doivent s’assurer de disposer des bonnes compétences. De la même façon, l’employabilité à long terme ou un objectif de reconversion nécessite la même démarche d’actualisation des savoir-faire et savoir-être. Si l’accent est mis, à juste titre, sur le digital et les soft skills, la maîtrise de l’anglais reste au second plan, à tort. Elle est en effet essentielle à la performance de l’individu, de l’organisation – et de la compétitivité de notre pays.
D’après une récente étude de PwC, publiée en mars 2020, 56 % des entreprises françaises estiment qu’un déficit de compétences impacterait leur compétitivité. Cette prise de conscience est d’autant plus importante aujourd’hui : ce sont bien les compétences et leur actualisation qui permettront de rebondir dans un avenir incertain, alors que les conséquences de la crise sanitaire sur l’économie et l’emploi se font déjà sentir.
Mais les entreprises savent-elles où mettre le curseur ? D’après une grande enquête publiée début décembre, et menée auprès de plus de 5 000 employés, managers et chefs d’entreprise de huit pays, les répondants mettent au premier plan les compétences informatiques, devant le leadership, la communication ou encore la prise d’initiative. La maîtrise de l’anglais ne fait pas partie du top 25 – et pour cause : cette compétence pourtant essentielle ne fait pas partie des critères proposés par les enquêteurs… Les formations linguistiques sont pourtant aujourd’hui plébiscitées par les salariés français : elles se situent en 2ème position des formations les plus demandées en 2020 selon directemploi.com.
Source: EF Education First – FocusRH
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