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COVID-19 et la Banque du Canada – Pas de taux négatif

À 0,25 %, le taux directeur de la Banque du Canada est maintenant à son plus bas niveau effectif, a indiqué Stephen Poloz. Théoriquement, il pourrait descendre plus bas, a-t-il convenu, mais ce n’est pas une option envisagée par la banque centrale.

Selon lui, l’expérience des taux négatifs ailleurs dans le monde indique que lorsque les taux sont très bas, les descendre davantage n’a plus aucun effet.
La banque centrale est intervenue d’urgence hier parce qu’elle n’avait pas le choix, selon Benoit Durocher, économiste de Desjardins. Les marchés savaient que le taux baisserait éventuellement, puisque la Banque du Canada avait encore une marge de manœuvre, et la paralysie commençait à s’installer malgré les interventions précédentes.

La banque centrale a d’ailleurs indiqué que les marchés du papier commercial commençaient à « geler », ce qui explique l’annonce d’un nouveau programme de rachat de titres émis par les entreprises, les municipalités et les provinces.

Mais l’arme la plus puissante dégainée hier par la banque centrale est le rachat d’obligations fédérales à raison d’au moins 5 milliards par semaine pendant une période qui pourrait être très longue, soit jusqu’à ce que la reprise économique soit bien engagée.

Cette injection importante d’argent dans le marché est peut-être de l’assouplissement quantitatif, a précisé M. Poloz, mais ce n’est pas de la création d’argent à proprement parler parce que cet argent servira à faire fonctionner les marchés pendant la crise et ne vise pas à stimuler l’économie, puisqu’il ne sera pas dépensé.
Ce qu’il fallait faire

En recourant à ces mesures encore jamais utilisées, la Banque du Canada a fait ce qu’il fallait faire, selon les économistes de la Banque Nationale. « La politique monétaire n’est peut-être pas l’outil parfait pour combattre le virus, mais la Banque du Canada s’acquitte clairement de son rôle en accompagnant l’important effort budgétaire déployé par les gouvernements fédéral et provinciaux », estiment Warren Lovely, Taylor Schleich et Jocelyn Paquet, dans une analyse des nouvelles mesures annoncées vendredi.

L’économiste Josh Nye, de la Banque Royale, souligne que la gravité de la crise force la Banque du Canada à se joindre au club des banques centrales qui doivent recourir au rachat massif d’actifs (assouplissement quantitatif). « Il ne faut pas exclure qu’il faudra peut-être faire plus », a-t-il dit.

Si la situation s’aggrave, la Banque du Canada pourra toujours augmenter ses rachats d’actifs ou annoncer des mesures illimitées d’assouplissement quantitatif, comme l’a fait la Réserve fédérale américaine, avance Sébastien Lavoie, économiste en chef de la Banque Laurentienne. « La bonne nouvelle, c’est que la Banque du Canada a beaucoup d’autres outils à sa disposition », a-t-il dit.

Le dollar canadien a légèrement augmenté à 71,14 cents US. La valeur du dollar fluctue surtout en fonction du prix du pétrole actuellement, selon le gouverneur de la Banque du Canada.

Extraits choisis par le Moniteur de l’emploi. Lire la suite @ COVID-19: la Banque du Canada sort l’artillerie lourde

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