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L’emploi au Canada et au Québec, mars 2020 – L’effet du COVID mesuré qu’en partie, mais l’emploi a diminué de plus de 1 million en mars

L’emploi a diminué de plus de 1 million en mars (-1 011 000 ou -5,3 %). Le taux d’emploi – ou la proportion de personnes âgées de 15 ans et plus occupant un emploi – a baissé de 3,3 points de pourcentage pour s’établir à 58,5 %. Il s’agit du taux le plus bas depuis avril 1997.

Parmi les personnes en emploi en mars, le nombre de personnes qui n’ont travaillé aucune heure pendant la semaine de référence (du 15 au 21 mars) a augmenté de 1,3 million, tandis que le nombre de personnes qui ont travaillé moins que la moitié de leurs heures habituelles a augmenté de 794 000. Ces hausses des absences du travail peuvent être attribuées à la COVID-19 et portent à 3,1 millions le nombre total de Canadiens touchés par une perte d’emploi ou des heures réduites.

Le taux de chômage a augmenté de 2,2 points de pourcentage pour s’élever à 7,8 %. Il s’agit de la plus forte hausse mensuelle enregistrée depuis 1976, année où des données comparables ont commencé à être publiées. Le nombre de chômeurs a augmenté de 413 000 (+36,4 %), principalement en raison des mises à pied temporaires. Par ailleurs, le nombre de Canadiens qui avaient travaillé récemment et qui souhaitaient travailler, mais qui ne répondaient pas à la définition de chômeurs, a augmenté de 193 000.

Infographie 1 : Faits saillants


Forte diminution de l’emploi

En mars, le nombre de personnes en emploi a chuté de plus de 1 million (-1 011 000 ou -5,3 %). Le taux d’emploi, ou la proportion de personnes âgées de 15 ans et plus occupant un emploi, a baissé de 3,3 points de pourcentage, passant à 58,5 % — soit le taux d’emploi le plus bas depuis avril 1997.

La baisse soudaine de l’emploi observée en mars devrait avoir une incidence importante sur la performance de l’économie canadienne au cours des prochains mois (Calendrier de diffusion). Le recul de l’emploi observé en mars a été plus prononcé que ceux attribuables aux trois principales récessions qui ont eu lieu depuis les années 1980.

Infographie 2 : L’ampleur de cette chute de l’emploi est sans précédent par rapport aux chocs économiques antérieurs

 

À l’échelle provinciale, l’emploi a reculé dans toutes les provinces, et l’Ontario (-403 000 ou -5,3 %), le Québec (-264 000 ou -6,0 %), la Colombie-Britannique (-132 000 ou -5,2 %) et l’Alberta (-117 000 ou -5,0 %) ont enregistré les baisses les plus prononcées.


Les données de l’Enquête sur la population active (EPA) sont fondées sur des interviews menées chaque mois auprès de 56 000 ménages représentant plus de 100 000 personnes. Lorsque les données de l’EPA sont combinées à celles d’autres enquêtes sur l’emploi de Statistique Canada, comme l’Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail, et l’Enquête sur les postes vacants et les salaires, elles brossent un portrait précis et actuel du marché du travail canadien et de la performance économique du Canada.

Les résultats de l’Enquête sur la population active (EPA) de mars rendent compte de la situation du marché du travail pendant la semaine du 15 au 21 mars. À ce moment-là, une série d’interventions gouvernementales sans précédent liées à la COVID-19 avaient été mises en place, y compris des fermetures d’entreprises, des restrictions en matière de voyages et des mesures de santé publique ordonnant aux Canadiens de limiter leurs interactions publiques. Ces interventions ont provoqué un ralentissement spectaculaire de l’activité économique et un choc soudain sur le marché du travail canadien. Ce ralentissement s’est poursuivi au-delà de la semaine de référence de l’EPA et il sera probablement beaucoup plus évident dans les données de l’EPA d’avril.

Les variations de l’emploi (qui désigne les personnes occupant un emploi rémunéré ou travaillant à leur propre compte) et du chômage (qui désigne les personnes qui sont disponibles pour le travail) sont des concepts normalisés à l’échelle internationale qui saisissent une partie de ce choc. Toutefois, pour mesurer pleinement l’ampleur et la portée des répercussions de la COVID-19 sur les travailleurs canadiens et les entreprises, des mesures supplémentaires sont nécessaires. Ceci comprend des estimations du nombre de Canadiens qui ont gardé leur emploi, mais qui ont travaillé moins d’heures, et des estimations du nombre de personnes qui n’ont pas cherché de travail en raison de la fermeture constante d’entreprises.

Extraits choisis par le Moniteur de l’emploi. Lire la suite @ Le Quotidien — Enquête sur la population active, mars 2020

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